Marlène Saldana & Jonathan Drillet
Marlène Saldana travaille avec Sophie Perez & Xavier Boussiron, Boris Charmatz, Théo Mercier, Christophe Honoré, Jerôme Bel, Yves-Noël Genod, Daniel Jeanneteau, Krystian Lupa, Jeanne Balibar… Jonathan Drillet a travaillé avec Ryan Kelly & Brennan Gerard, Christophe Honoré, Alexis Fichet, Raimund Hoghe, Hubert Colas, Théo Mercier, Jonathan Capdevielle, Sanja Mitrovic, Julien Prévieux… Grâce à un tel éclectisme et parce qu’à l’instar de Friedrich Nietzsche, ils savent que l’art nous est donné pour nous empêcher de mourir de la vérité, ils fondent ensemble The United Patriotic Squadrons of Blessed Diana et écrivent Le Prix Kadhafi, ou bien encore DORMIR SOMMEIL PROFOND l’Aube d’une odyssée, une pièce sur la Françafrique et les Affaires Étrangères. Plus récemment, ils ont proposé Fuyons sous la spirale de l’escalier profond, un ballet néo-romantique en forme de contre-biopic sur le couple Bergé-Saint Laurent. Ils vont de mises en espace pour le Festival Actoral, à des performances pour le Club Silencio, en passant par des karaokés de discours politiques (en collaboration avec Annie Dorsen). Ils sont aussi passés par le TAP et la Scène Nationale d’Orléans avec Reflets de France. Leur dernière pièce, Le Sacre du Printemps Arabe, a été créée au Centre National de la Danse.
Mickaël Phelippeau
Après une formation en arts plastiques et en danse, Mickaël Phelippeau travaille auprès de nombreux chorégraphes (parmi lesquels Mathilde Monnier, Alain Buffard, Daniel Larrieu) et, de 2001 à 2008, au sein du Clubdes5, collectif de danseurs-interprètes. Depuis 2003, il axe principalement ses recherches autour de la démarche bi-portrait, prétexte à la rencontre. Il crée ainsi les pièces chorégraphique bi—portrait Jean Yves (2008) et bi—portrait Yves C. (2009), Round Round Round (2010), Numéro d’objet (2011), Sueños et Chorus (2012), enjoy the silence (2013). Depuis 2010, Mickaël Phelippeau est directeur artistique des résidences À domicile à Guissény.
Gaëlle Bourges
Après des études de lettres modernes puis d’anglais, et de nombreuses années de danse classique,
modern’ jazz, claquettes et danse contemporaine, Gaëlle Bourges crée plusieurs structures de travail
(compagnie du K, Groupe Raoul Batz) pour signer ses premiers travaux. En 2005, elle fonde, l’association Os. Parmi ses pièces, le triptyque Vider Vénus, composé de Je baise les yeux, La belle indifférence et Le verrou prolonge un travail de dissection du regard sur l’histoire des représentations dans les beaux-arts. Suivent encore, entre autres, En découdre (un rêve grec), Un beau raté, 59, A mon seul désir, Lascaux, Front contre Front et Conjurer la peur. Gaëlle Bourges a également suivi une formation en musique, commedia dell’arte, clown et art dramatique et a travaillé en tant que régisseuse plateau ou encore comme chanteuse dans différentes formations. Elle est diplômée de l’université Paris 8 – mention danse, en « Éducation somatique par le mouvement » – École de Body-Mind Centering et intervient sur des questions théoriques en danse de façon ponctuelle.