Présentation
Solo fantomatique de la perte
Comment vivre au milieu des disparus et des morts ? Peut-on faire apparaître les absents ? Depuis Farandole de Solitudes, Alice Kinh s’attelle à regarder la mort en face. S’inspirant des danses macabres moyenâgeuses, interrogeant les textes philosophiques, elle poursuit sa recherche dans un solo onirique de l’entre-deux mondes qu’elle confie à Lea Anderson. La jeune interprète à la présence hypnotique dialogue avec les fantômes, comme bercée par leur présence. Gestes lents, lumières tremblantes, son corps se dédouble sur le voile transparent où sont projetées des vidéos évanescentes. Un travail de chair et d’os où la danse ouvre d’autres champs de perception de l’au-delà.